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On ne le répètera jamais assez : quand on souffre d’une MICI comme la maladie de Crohn, plusieurs symptômes se manifestent et entravent notre vie quotidienne. Voici les deux symptômes majeurs dans mon cas et comment je vis avec. 

Spoiler alert : on va parler de yoga !

La fatigue

Et oui encore elle ! La fatigue prend une part beaucoup trop importante dans le quotidien des malades. À cause de la maladie de Crohn, je suis fatiguée. Pas tout le temps mais souvent. En tant que bonne élève, je suis les conseils de tous les médecins et j’exerce une activité physique régulière. Celle qui m’aide énormément c’est le yoga… Choking ! J’aimerais pratiquer tous les jours, ou presque, mais à cause de mes fatigues chroniques, je me contente d’étirements. Je reste bienveillante et vigilante.

Fatigue et malaldie de Crohn

Le yoga que j’aime et qui m’a encouragée à devenir prof de yoga, c’est le vinyasa, une forme de yoga dynamique, qui demande beaucoup d’énergie physique. Le Vinyasa permet de renforcer les muscles, les articulations et l’esprit. Un yoga Yang (actif) qui connecte le physique au mental. Quand je suis sur mon tapis, c’est le moment où je me retrouve avec ma conscience, mon moi intérieur.  

Parfois, je commence une séance en sachant que je ne saurai pas aller au bout parce que je suis épuisée. J’opte alors pour une séance de Yin. La force de ce yoga, c’est la douceur et la lenteur qu’il propose. Rester longtemps dans une posture me soulage et me libère de mes tensions, surtout en période de fatigue intense. 

Les douleurs articulaires 

Ouille, ouille, ouille ! Coïncidence ou non (j’ai tendance à croire que le mental et la fatigue jouent un grand rôle sur mes douleurs articulaires) quand je ne pratique pas de yoga, j’ai de nouveau des symptômes. J’ai beau vouloir pratiquer tous les jours, mais les grosses semaines de travail et celles où je fais beaucoup de choses m’empêchent de rejoindre mon tapis. Malgré tout, je m’étire quand même un minimum, je reste consciente que, même si ce n’est pas grand chose, le mouvement a toujours un effet positif sur le corps. 

Comprendre et adapter 

Oui je ne peux pas pratiquer tous les jours, oui je ne peux pas non plus pousser mon corps quand il n’en a pas envie. Me motiver et démarrer une séance de yoga vinyasa quand mon corps n’a pas d’énergie, alors que je sais qu’il y a d’autres options adaptées à mon état général du moment, me conduirait vers la blessure physique et psychique. J’essaie d’être juste avec moi, sans juger. Je n’ai pas besoin de me prouver que je peux ou ne peux pas. Pourquoi ? J’ai appris grâce à la maladie de Crohn, que le plus important est de s’écouter. 

Activité physique et maladie de Crohn

Se préserver 

En bref, personne ne vous dira le contraire, l’activité physique est essentielle pour rester en bonne santé, mais quand elle est accessible. La santé mentale est aussi importante que la santé physique. Méditer pendant mes séances où quelques minutes avant d’aller me coucher, me fait énormément de bien. Après quelques années de pratique, je me trouve plus apaisée, plus calme, plus sereine. Il existe plusieurs façons de méditer. Trouvez celle qui vous convient, vous vous remercierez plus tard. 

Yogini crohnie Tips : Le yoga sur chaise 

Le yoga sur chaise permet de rester dans un asana (posture de yoga) plus longtemps. La chaise vous permet de prendre conscience de vos alignements et vous permet de centrer votre énergie. BKS Iyengar, maître du yoga moderne, a développé une pratique entière avec une chaise. Selon lui, la chaise permet d’approfondir la pratique des yogi expérimentés, mais aussi d’offrir une pratique douce et adaptée au yogi fatigué comme on peut l’être souvent. 

Alors n’hésitez plus, asseyez-vous ! 

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